vendredi 18 septembre 2009


Rappel, nous sommes en Chine depuis Irkestam, ce qui n’était pas clair dans les premières bafouilles, des photos de cartes vont suivrent. Chine, région Amdo Tibétaine : de Xining à Xiaje.
Après le repos, les frites, les canards laqués, les brochettes de pieuvres grillées ... et le confort de Xining (tien ... ils avaient envie de bouffe...), nous avons repris les montures pour une route de campagne en Chine profonde, en direction des plateaux, des alpages, des greenlands peuples de Tibétains. Ca monte toujours, nous longeons des gorges spectaculaires d’autant plus que le mauvais temps des derniers jours fait déborder les torrents ... boue, eau ... ça coule dans tous les sens. Nos étapes ne dépassent guère les 50 kms et nous logeons dans des endroits louches, en dessous du Bingua, hôtel basique, petits placards équipés de lits ... sommaires disent les enfants ... le plus rigolos ... enfin ... au début ... c’est à la  question : toilette ?? WC ??? on vous montre la ruelle, l’arrière du mur du voisin ... la rue tout simplement. L’accueil est sympathique, les gens nous regardent d’un air curieux ... et on trouve toujours des petits restaus ou le cuisinier étire la pâte fraîche avant de vous servir le tout très pimenté, mais souvent excellent .... ne regardons pas les cuisines ... on a dit que c’était sommaire ... roots ... Chinois quoi. Nous traversons des villages spectaculaires en cette période de moisson, les scènes de tapage de céréales et d’égrainage sont remarquables...on est plongé dans un autre monde en quelques kms ... nous partons tous les matins sous une bruine épaisse et à midi le temps se déchire .. nous permettant  de sécher ... les cols sont difficiles et nos caravanes avancent très doucement, 5/6 kms à l’heure ... nous sommes chargés ...3900m quel bonheur de frissonner sous les drapeaux à prières ... de brûler de l’encens de jeter des petits papiers à prières, tout un rituel auquel les enfants adhèrent à fond ... Xiaje ... nous découvrons le monastère de Labrang, la Kora de 3 kms autours de laquelle les fidèles Tibétains tournent en faisant tourner des centaines de moulins à prières ... ambiance quasi magique … univers imprévu  et remarquable ... nous sommes dans un autre monde. Nous mangeons des momos Tibétains, goûtons à la Tsampa ... tartinons le beurre de yaks...

Après environs ces 1000 kms entre Tachkent et Qasghar, et face a l’immensité désertique qui se poursuit sur la route de la soie passant dans le Xinjiang, nous décidons de traverser une grande partie inintéressante à vélo (désert de terre et de poussière, travaux, routes en chantiers, vie quasi inexistante) en bus de nuit.
Turfan, Dunhuang, Zhangye, entre chacun de ces sauts de puce, nous prenons le temps de visiter, de nous balader, de découvrir la vie locale qui émerge entre les déserts. Nous profitons de ce temps libre pour travailler (CE1-CE2), farniente, planifier la suite.
Les immenses vignes de Turfan, les dunes de sable de Dunhuang, et les Temples Bouddhistes de Zhangye nous replonge dans la magie des voyages .... ailleurs .... si loin de ce que nous connaissions jusque là.

Les difficultés du début (chaleur, peu de contact, nourritures inadaptées à nos efforts) sont oubliées.
Nous décidons d’entreprendre une traversée Nord Sud d’une infime partie du Qinghai, pâturages, puis montagnes blanchies, yaks et rencontres avec les nomades Tibétains seront  à la hauteur de nos espérances. Nous franchissons 3 beaux cols 3685m, 3767 et 3800m ... le souffle est court, les mollets chauffent mais quel plaisir de découvrir de tels horizons.

Kirghizstan



Nous arrivons a Osh, 2eme ville du Kirghizstan de nuit après un passage très folklorique au poste frontière. Formalités, passeports, bonbons aux enfants, il est au moins 22 heures lorsque nous cherchons a tâtons, frontales aux fronts un hôtel au centre de la ville.
Les KIRGUIZES nous aident curieux et admiratifs.
Les traditionnels bazars, marchés ou tout grouille dans tous les sens feront le bonheur des petits et grands, les petits restaus nous permettront aussi de déguster autre chose que de l’agneau et du pain.
De Osh au village -wagons d’Irkestam (les gens vivent effectivement dans des wagons sommairement aménagés),nous prenons un 4X4 car notre chargement  et la piste difficile     ne nous donnerait aucun plaisir.
Nous passons une nuit a Sary Tash dans une yourte et admirons au réveil les paysages magnifiques de montagne, Les Pamirs en ligne de mire.
Nous reprenons les vélos d Irkestam à Qasghar, 5 étapes ou nous roulons danss un univers de désert minéral de toutes les couleurs. La rencontre de chameaux, et la beauté des lieux nous font oublier le côté un peu rude du voyage ... peu de lieux d’approvisionnement ,quelques points d’eau que nous filtrons... Nous rencontrons des chameaux, bivouaquons près des points d eau et ne traversons que très peu de hameaux.
Notre arrivée a Qasghar, avec un couple de Hollandais à vélo rencontrés sur la route, est apprécié de tous. Nous prenons un peu de confort, faisons un vrai brin de toilette, et apprécions de goûter à d’autres spécialités que le pains et le thé.
Nous visitons cette ville mythique dans la route de la soie et apprécions les petits restaus, les sucreries locales, l’animations des marchés et des rues, la découverte d’une vie si différente de la notre.

Plus de détails Ouzbekistan



Notre arrivée a Tashkent se déroule agréablement. N’ayant rien prévu au niveau logement en arrivant ( 4 h du matin) ,nous nous dirigeons au feeling dans un hôtel mentionne dans le Lonely et  nous voilà embarqués dans 2 taxis défoncés qui nous emmènent à  bon port. Un bon lit, une bonne douche et nous nous réveillons sous une chaleur écrasante, il est 10 heure, heure locale, et des odeurs de grillades et de pains chaud nous chatouillent le bout du nez. Thé, pains chauds, chachlicks (grillades de moutons ou d’agneaux), et plovs (riz a l’agneau) seront nos repas quotidiens en Ouzbekistan. Apres 2 jours de repérage, nous prenons la route plein Est en direction du Kirguistan. Les premiers jours sont chauds et pimentes... L’accueil Ouzbeque est chaleureux mais nous avons du mal à nous habituer à la chaleur, au soleil brûlant, à la nourriture qui donnent un caractère difficile au voyage.

Nous faisons la curiosité des locaux, qui sont surtout en admiration devant les 3emes roues,
Nous gravissons notre premier col et longeons d’immenses cultures de coton. Les champs en fleurs blanches ou mauves donneront en septembre de jolies boules toutes douces exportées dans le monde entier.